ENSTA Bretagne : une expérience d'hivernage avec l'Institut polaire français
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Théophile en route pour les îles Kerguelen

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Théophile est apprenti-ingénieur à l'ENSTA Bretagne. Passionné depuis toujours du monde maritime, il est diplômé d'un bachelor en océanographie et travaille actuellement dans un laboratoire du CNRS au développement d'instruments de mesure océanographique. Il vient d'obtenir une réponse positive de l’Institut polaire français IPEV pour partir une année en hivernage aux îles Kerguelen, dans l'Océan Indien, en tant qu'électronicien : son rêve se réalise !

Quel est ton parcours scolaire ?

J'ai commencé par un bac S option SVT.

J'ai enchaîné par un Bachelor Océanographe Prospecteur à Intechmer (Institut National des Sciences et Techniques de la Mer), trois ans durant lesquels j'ai étudié l'océanographie au sens large (océanographie physique, hydrographie, géologie marine, météorologie), les techniques de mesures en milieu marin et le traitement des données. J'ai terminé ce cursus par un stage de 5 mois à la Comex à Marseille, dans le service opérations marines.

J'ai ensuite fait un service civique de 5 mois au Centre International de Plongée des Glénan, sur l'île de St Nicolas.

C'est durant cette période que j'ai candidaté à la formation par alternance ENSTA Bretagne, en spécialité systèmes embarqués. J'ai effectué cette formation en alternance au dans le laboratoire CNRS LOCEAN (Laboratoire d'Océanographie et du Climat). Je travaille là-bas sur le développement d'instruments de mesure océanographique.

Pourquoi as-tu candidaté pour un hivernage dans les pôles ?

Pour la richesse des missions proposées, autant sur le point de vue scientifique que sur le point de vue humain. C'est aussi une ligne en plus sur le CV pour continuer dans le domaine de la recherche en environnement.

Quel sera ton rôle une fois sur place ?

Je serai chargé de la surveillance et de la maintenance d'appareils de mesure sur des programmes de recherche très variés, allant du magnétisme terrestre à l'étude de la faune en passant par celle de la haute atmosphère. Je serai également amené à gérer une partie de la logistique scientifique sur place.

Comment te sens-tu à l'approche du départ ?

Je suis très impatient de partir, j'attends ce moment depuis longtemps ! J'attends encore les détails logistiques, mais tout va s'enchaîner très vite (préparation des bagages pour plus d'un an, formations, séminaires puis le départ de la Réunion).