
Quel a été ton parcours avant d’intégrer la formation d’ingénieur ENSTA Bretagne ?
J’ai effectué un parcours assez classique pour intégrer l’ENSTA, campus de Brest : une classe préparatoire MPSI puis PSI au Lycée Fabert de Metz. Puis, j’ai intégré l’école via le concours Mines-Télécom.
Quelle voie d’approfondissement as-tu choisi, et pourquoi ?
J’ai choisi la spécialisation « Modélisation Avancée des Matériaux et des Structures » (MAMS) car je voulais approfondir mes connaissances dans le domaine mécanique sans me fermer de portes quant aux domaines d’applications. J’ai également été attirée par son lien fort avec la recherche, de nombreux étudiants issus de cette spécialité poursuivent en doctorat.
Que retiens tu de tes années à l’ENSTA, campus de Brest ?
La vie associative et sportive ! Je me suis investie dans plusieurs associations et clubs pendant mes années à l’ENSTA : Bureau des Elèves, Junior-Entreprise, fanfare et Ens’trail ; j’en garde d’excellents souvenirs et de très bons amis. J’ai eu l’occasion de participer à plusieurs événements, comme les Championnats de France Universitaire de cross à Dijon, ou encore le Raid de l’X ; ainsi qu’au festival Les Pétarades à Brest avec les musiciens de la fanfare.
J'ai également beaucoup aimé les cours dispensés en dernière année dans l’option MAMS. Les cours sont intéressants et orientés vers la recherche et les professeurs très impliqués.

Peux-tu nous parler de ton expérience à l’international ?
J’ai effectué mon stage de deuxième année à Turin en Italie au Politecnico di Torino. J’ai adoré cette expérience internationale, notamment car j’ai rejoint un club d’alpinisme italien. J’ai passé mes week-ends en haute montagne, sur les glaciers, c’était génial et leur accueil était très chaleureux ! J’ai encore des contacts avec certains d’entre eux.
Tu as également choisi de faire une année de césure, pourquoi ?
L’année de césure m’a permis de réaliser plusieurs stages. Ça m’a aidé pour orienter mon projet professionnel et savoir ce que je voulais faire plus tard. Je le conseille vivement aux autres élèves : c’est un bon moyen pour prendre le temps d’explorer les domaines qui vous intéressent.
Et ton stage de fin d’études (PFE), quel était son thème et ses enjeux ?
J’ai effectué mon projet de fin d’études au sein de l’entreprise Vibracoustic à Nantes, spécialisée dans les solutions antivibratoires pour l’industrie automobile. Ce stage s'inscrivait dans le cadre de la thèse de Fabien Porhiel et portait sur l'étude de la propagation des fissures dans le caoutchouc à l’aide d’outils de Machine Learning. Ce sujet, à la fois ambitieux et innovant, s’ancre dans l'un des grands défis actuels : l'intégration du Machine Learning dans des problématiques industriels. L'objectif ici est d’exploiter les données stockées par l’entreprise, notamment les résultats d’essais, afin de mieux comprendre les mécanismes de fatigue du caoutchouc et ainsi surmonter certaines limitations actuelles.
Que fais-tu actuellement ?
J’ai commencé fin 2024 une thèse CIFRE*, avec la SNCF et le laboratoire IMSIA de l’ENSTA, campus de Paris Saclay sur la tenue en fatigue de structures ferroviaires réparées par fabrication additive métallique.
* CIFRE : une thèse CIFRE est financée par un ou plusieurs industriels dans le cadre de « Conventions industrielles de formation par la recherche » (CIFRE)