ENSTA Bretagne : formation d'ingénieur en pyrotechnie et propulsion, décollage du lanceur Vega
CNES/ESA/Arianespace/Optique Vidéo CSG, 2016

Laure-Olivia, élève-ingénieure spécialisée en pyrotechnie et propulsion

27 avril 2020
Laure-Olivia, étudiante en 3e année, option systèmes pyrotechniques partage avec nous les temps forts qui ont marqué ses années d’études, son parcours et ses projets à venir.
Laure-Olivia
Promotion 2020
Elève-ingéneure spécialité systèmes pyrotechniques

Quel est votre parcours avant l’ENSTA Bretagne ?

J'ai passé mon baccalauréat S (filière scientifique) en 2015, avant d'intégrer le Lycée du Parc à Lyon pour 2 années de classe préparatoire, en MPSI (maths, physique, sciences de l’ingénieur), puis spé PSI (physique, sciences de l’ingénieur).

Pourquoi avez-vous choisi l’ENSTA Bretagne ?

C'est l'ENSTA Bretagne qui m'a choisie ! Plus sérieusement j'ai été attirée par son important contenu technique et pratique que d'autres écoles n'ont pas, et ses filières très appliquées, en particulier en mécanique.

Comment avez-vous fait votre choix d'orientation, de spécialité ?

Il était évident que je choisirais une option plus mécanique qu'informatique, et c'est l'attrait pour les sciences reliées à l'espace qui m'a amené à approfondir la Pyrotechnie et la propulsion.

Quels sont les points forts de la formation ?

La formation à l'ENSTA Bretagne est généraliste, ce qui nous permet de travailler dans un domaine totalement autre que celui de notre spécialité si on souhaite saisir d’autres opportunités.
L'ENSTA Bretagne est aussi la seule école à proposer certains enseignements, notamment en Pyrotechnie. Nos compétences sont sollicitées et massivement recherchées dans le monde du travail.

Où avez-vous réalisé votre mobilité internationale ?

Le quitus (obligation d’effectuer au minimum un semestre d’étude ou de stage à l’étranger), était pour moi l’occasion de partir le plus loin possible, avec comme contrainte que cela devait être dépaysant !
J'ai donc effectué mon quitus international  en Argentine, à San Luis, capitale de la province de San Luis. J’y ai effectué un stage de recherche à l’Universidad Nacional de San Luis, au département des milieux granulaires, où j’étudiais la dynamique oscillatoire des ponts capillaires.

Qu’est-ce que la mobilité internationale vous a apporté ?

La mobilité internationale a été une super expérience car j'ai la chance d'avoir pu vivre dans une province non touristique, en immersion dans la vie argentine. Cela m'a permis bien sûr de parfaire mon espagnol, et de découvrir des lieux extraordinaires (Buenos Aires, Puerto Iguaçu, la Cordillère des Andes, les régions viticoles, les déserts de  sel...) car j'ai la chance d'avoir pu parcourir le pays pour le visiter. Ça a aussi été l'occasion d'acquérir des capacités d'organisation car un tel voyage se prépare bien. 

Quels sont les temps forts qui ont marqué pour vous ces 3 années de scolarité ?

Ils sont nombreux ! Mon voyage en Argentine, dépaysant au possible, la période d'intégration qui est super festive et qui permet de créer de vraies amitiés, les campagnes BDE (auxquelles j'ai participé), les galas annuels, qui sont à chaque fois de très beaux événements, mais aussi les tournois sportifs comme le TSGED (Tournoi Sportif des Grandes Écoles de la Défense), le CAS (Challenge Armoricain Supelec, ayant eu lieu à Centrale Supelec Rennes)... et bien d'autres.

Avez-vous apprécié la vie étudiante à Brest ?

Bien sûr ! La culture de la vie étudiante est très marquée à l’ENSTA Bretagne, ce qui m’a beaucoup plu. Je me suis fait des amis que je garderai longtemps, et les installations sportives de l’école, le foy'z  (le bar sur le campus), la proximité avec le centre-ville, l'océan... Sont autant d'atouts pour bien vivre sa vie étudiante à Brest

Comment travaillez-vous à distance pendant le confinement ? Quelles sont vos activités lors de vos temps libres ?

J'ai commencé mon PFE (Projet de fin d'études) car je suis en contrat de professionnalisation (alternance) à Thales LAS France, à La Ferté-Saint-Aubin près d'Orléans depuis mi-février. Je suis en télétravail depuis le début du confinement. Pendant mon temps libre j'aime bien cuisiner, regarder des séries, profiter du soleil dans mon jardin, lire...

Quels sont vos projets futurs ?

Je n’ai pas un projet spécifique fixé : j’aimerais néanmoins m'orienter vers de la gestion de projet, dans le domaine de la défense et du spatial, après avoir fait mes armes sur quelques postes techniques afin d’acquérir de l'expérience. Je garde quand même à l’esprit que la crise sanitaire aura peut-être un impact sur mon entrée dans le monde du travail.

Un mot pour les étudiants qui préparent le concours ?

Je leur souhaite bonne chance. Si cette période est difficile (surtout avec le coronavirus), l'intégration en école d’ingénieur et la vie étudiante seront là pour contrebalancer ! A bientôt sur Brest !