ENSTA Bretagne : Expert en Energies Marines Renouvelables

Juliette, ingénieure diplômée de l’ENSTA Bretagne, en poursuite d’étude dans le MS expert en énergies marines renouvelables

16 avril 2020
Juliette est ingénieure diplômée de l’ENSTA Bretagne. Elle a souhaité poursuivre ses études au sein du Mastère Spécialisé Expert en Energies Marines Renouvelables (MS EEMR) pour intégrer ce domaine d’avenir.
Juliette
2020
Etudiante en Mastère Spécialisé Expert en Energies Marines Renouvelables

Quel a été votre parcours avant d’intégrer le MS EEMR ?

J'ai suivi la formation d’ingénieur généraliste de l'ENSTA Bretagne au cours de laquelle je me suis spécialisée en Architecture navale et offshore. En 2e année, j’ai eu l’opportunité de réaliser une substitution d’un semestre à l’Instituto Superior Técnico de Lisbonne. Dans la foulée, je suis partie en stage dans les Cornouailles en Angleterre à l'Université d'Exeter. Je travaillais sur des données de test en bassin sur des cylindres perforés pour un projet en lien avec les énergies marines renouvelables (EMR). En dernière année, j’ai intégré pour mon projet de fin d’études, la société Oceans of Energy basée aux Pays Bas. J’y ai travaillé sur des données expérimentales en premier lieu, puis sur de la pré-conception d'interconnecteurs de plateformes flottantes de panneaux solaires.

Quels ont été les moments marquants de votre formation d’ingénieur ?

D’un point de vue académique, j'ai adoré mon Erasmus et la ville de Lisbonne.  Ce que j'y ai appris était très intéressant, et j'y ai fait de supers rencontres. Grâce à cette expérience, j'ai aussi énormément amélioré mon anglais.

Côté vie étudiante, je retiens les activités et les soirées au Foy'z sur le campus ou en ville entre amis. Elles ont été très marquantes pendant ces années d'écoles. J'ai découvert la ville de Brest au fur et à mesure des années et je trouve qu'elle a quelque chose de spécial. Ce n'est pas une ville comme les autres, il y a une sincérité touchante chez les habitants, les gens sont vrais. J'y reviendrai avec plaisir.

Quelles raisons vous ont poussé à poursuivre en mastère spécialisé ?

Dans la spécialisation architecture navale et offshore, je préférais les plateformes aux navires. Je voulais travailler dans les énergies renouvelables. Ce Mastère spécialisé Expert en Energies Marines Renouvelables me semblait donc une continuité naturelle. C’est un secteur dans lequel il y a encore beaucoup à faire et à imaginer. Les interactions avec l'environnement (mer, vent, sol, organismes...) et les acteurs sont nombreux. C’est ce qui rend le travail intéressant.  Ce mastère spécialisé me permet d’approfondir mes connaissances dans ce secteur, de connaître et comprendre tous les acteurs d'un projet, mais aussi de développer mon réseau.

Quels sont, pour vous, les points forts de la formation ?

Les intervenants sont des professionnels du monde des EMR (énergies marines renouvelables), les cours sont donc de très bonne qualité. Nous avons par exemple réalisé un projet de terrain très enrichissant en partenariat avec IFREMER (au bassin) et effectué des visites d’entreprises. 

Le programme est très complet, on étudie tout un panel de connaissances variées (systèmes, électrotechnique, sédiments, aspects juridiques, modélisation, impacts écologiques, et j'en passe...).
Enfin, les promos sont petites, les échanges sont donc facilités entre les intervenants et les élèves. 

Comment se poursuit votre formation pendant le confinement ?

Pendant le mois de mars, j'ai travaillé sur un projet confié par l’école. En raison du confinement, il n'y pas eu de soutenance, mais le rapport sera évalué. J’ai conservé un rythme de vie habituel : je travaillais tous les jours ouvrés et je m'accordais le week-end comme temps de repos. 

Actuellement, je suis en vacances. J’ai rendu mon travail et les cours sont terminés. Je devais enchaîner ensuite avec mon stage de fin d’étude en Espagne mais celui-ci a été annulé à cause de la crise du Covid-19. Je suis donc à la recherche d’un nouveau stage en France et cela occupe désormais mes journées.
 
Le confinement se passe plutôt bien pour moi, j'ai la chance de vivre dans une maison avec un jardin. Je sors donc faire du badminton, du rugby (si si, à deux c'est possible !), du jardinage. Sinon, je fais des jeux de société (on s'organise avec des amis pour en faire à distance), je me suis mise à regarder des séries, je crée aussi une petite chasse au trésor dans la maison, les idées créatives ne manquent pas ! Et bien sûr, je prends davantage des nouvelles de mes proches.

Pourriez-vous nous présenter le projet que vous venez de terminer ?

Pour le projet applicatif, je travaillais sur de la mise en plan par CAO (Conception assistée par ordinateur) pour la technologie Hydro-Gen de la société L'Aquaphile. Mon rôle était de concevoir une hydrolienne plus grande que celle qui existe déjà en respectant un cahier des charges.

Quel regard portez-vous sur votre formation ?

Je porte un regard très positif sur ma formation. J'ai appris énormément de choses dans des domaines variés. Maintenant, je suis capable de comprendre quels sont les enjeux et par quels acteurs ils sont guidés au cours d'un projet EMR.  J'ai apprécié la qualité des enseignements et la disponibilité des intervenants. J'ai aussi fait de belles rencontres, je n'ai jamais autant ri sur une année scolaire !

Un conseil pour les candidats à ce mastère spécialisé ?

Il faut avant tout être très motivé. En effet, la lettre de motivation est une pièce importante du dossier. La formation est très complète et dense (les journées sont bien remplies) donc une bonne motivation est essentielle. Bien que la formation soit assez technique et touche un peu à tout, on ne devient pas spécialiste de tous les sujets. Cependant, on peut comprendre tout ce qui se passe dans un projet EMR, ce qui peut amener à faire de la gestion de projet avec l'expérience. 

Quel type de poste aimeriez-vous occuper lorsque vous serez diplômée ?

Pour la suite, j'aimerais être ingénieure en conception, sur de l'éolien flottant. C'est une technologie prometteuse quant à ses capacités de production d'énergie mais elle demande aussi beaucoup d'études puisqu'elle est complexe. Et dans quelques années, pourquoi ne pas occuper un poste en installation de parc EMR.