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Je suis issu d'une famille de voileux et ai toujours fait de la voile. Après avoir débuté en optimist, je me suis orienté à 10 ans vers la planche à voile et ai aimé la glisse et la vitesse. 10 ans plus tard j’y suis encore et j'aime toujours autant ces sensations.
Aujourd'hui, je pratique la RS, il s’agit du support olympique en planche à voile. Je navigue dans la flotte senior depuis 5 ans et suis en équipe de France avenir Olympique.
La saison 2020 est une saison assez particulière puisqu’elle aurait du être l’année des Jeux Olympiques. On a donc commencé la saison par les championnats du monde qui ont eu lieu à Sorrento, au sud de l’Australie en février. Ces championnats du monde se sont très bien passés pour moi puisque je fini 14e, c’est mon meilleur résultat jusqu’à présent en sénior.
Pour la suite de la saison je devais participer à une coupe d’Europe à Hyères en avril, qui a bien entendu été annulée et au championnat d’Europe à Athènes qui est reporté à une date encore indéfinie.
Cette année devait signer la fin de la RS (planche olympique depuis 2008) et le début du iQfoil (planche sur foil), nouveau support pour les Jeux Olympiques de 2024. Cependant avec le report des jeux à 2021, et le fait que je sois partenaire d’entraînement de Thomas Goyard qui est l’athlète sélectionné, je vais devoir m’entraîner sur les 2 supports.
Pendant le confinement, j’ai continué l'entraînement physique afin d’être prêt dès que nous aurons l’autorisation de retourner sur l’eau. Le retour à l’entraînement risque d’être accompagné par des ampoules au mains !
Comme tous les sportifs, j’attends avec impatience les modalités de retour à l’eau. À ce jour le programme de compétition est très incertain, et notre chance est qu’on va avoir du temps pour prendre nos marques sur ce nouveau support.
Grace à mon statut d’athlète de haut niveau j’ai pu entrer à l’ENSTA Bretagne, avec un parcours adapté et en suivant une licence 2 de Mathématiques et une licence 2 de Physique.
Aujourd’hui mon statut d’athlète de haut niveau me permet de réaliser le cursus d’ingénieur en 4 ou 5 ans au lieu de 3 ans afin de me permettre de mener de front mon projet d’étude et celui de sportif de haut niveau.
Dédoubler les années d'études permet de libérer du temps pour pouvoir m’entraîner quotidiennement (25 heures par semaine) et également d’avoir moins de cours à rattraper lorsque que je pars en compétition (2 semaines de déplacement par mois).
L'une des principales difficulté est de réussir à trouver des sponsors pour financer chaque saison (budget annuel : 10 à 15 000 €) et me permettre ainsi d'être plus indépendant financièrement de mes parents.
Le sport de haut niveau m’a poussé à m’organiser, me structurer et à anticiper tous les secteurs de ma vie. J’ai aussi appris à être autonome, à travailler en équipe pour progresser et à gérer les priorités et le stress.
Mais cette vie bien remplie est aussi très excitante, je sais mieux ce que veut dire « investissement personnel » et « motivation » et je n’imagine pas ma vie sans 3 à 4 sessions de navigation par semaine, tout en étudiant.
Naviguer le plus possible en foil pour progresser le plus rapidement possible et ainsi être compétitif dès que les courses reprendront.