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Les projets industriels de 2e année : des mises en situation professionnelles formatrices

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En 2e année du cursus Ingénieur, les étudiants réalisent un projet technologique. En groupe de 2 à 6, ils doivent pendant plusieurs semaines analyser une problématique et y apporter des solutions. Les thématiques des projets varient en fonction de la voie d’approfondissement des étudiants. Beaucoup sont directement proposés par des entreprises ou institutions qui attendent des résultats concrets.
projet smart cantine

Smart Cantine 

Pour ce projet les étudiants devaient :

  • mesurer le bruit dans les cantines brestoises,
  • afficher en temps réel l’information sur un panneau lumineux avec un code couleur pour illustrer l’intensité du bruit
  • transmettre à un serveur web les données pour permettre à la métropole de suivre et analyser les données afin de mettre en place des solutions de réduction du bruit.

« Nous avons mis en place un système complet intégrant un capteur (micro avec carte électronique), relié à un bandeau leds et à un serveur connecté à une plateforme web ». Si l’outil n’a pas pu être testé en situation réelle, les premiers essais réalisés par les étudiants sont concluants.

Nous avons découvert des technologies que nous n’avions jamais utilisées avant et que l’on retrouve notamment dans le secteur de la domotique. C’est très satisfaisant de voir jusqu’où nous sommes arrivés en partant d’une page blanche.

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Déformation d'un toit aluminium intégré sur une caisse en blanc véhicule acier

Afin de réduire la consommation énergétique des véhicules, les constructeurs automobiles travaillent sur la réduction de la masse des véhicules grâce notamment à l’intégration de nouveaux matériaux. Elie et Chloé ont travaillé sur le toit de la Peugeot 5008 dans une version en aluminium, un matériau qui pourrait remplacer l’acier. La difficulté réside dans la différence de comportement des matériaux : l’aluminium constituant le toit se déforme plus que l’acier de la caisse en blanc quand celle-ci est soumise à de fortes températures.

« Nous avons mis au point un modèle analytique et avons observé deux paramètres principaux :

  • la température critique de flambement c’est-à-dire la chaleur à partir de laquelle des déformations s’opèrent et le mode de flambement :
  • la forme prise par la pièce lorsqu’elle est chauffée.

Nous avons ensuite proposé des solutions pour lutter contre ce phénomène qui passent notamment par des jeux de courbure et de rainure.

Ce projet nous a donné un bon aperçu du travail mené en R&D dans l’industrie. Nous sommes ravis que les équipes de Stellantis se servent aujourd’hui de nos résultats.

étudiants Projet ModRadar

Projet ModRadar

L’enjeu de ce projet était de tester des petits radars récemment acquis par l’école, dans une situation pratique. Les étudiants ont choisi de suivre en temps réel des coureurs et d’intégrer les données de distance et de vitesse en temps réel sur la vidéo du coureur.

« Il s’agit d’un projet complet qui nous a permis d’améliorer nos connaissances dans le domaine des radars, du traitement du signal, du traitement d’images, du réseau, mais aussi sur la partie intelligence artificielle et méthode agile ».

L’équipe a travaillé en mode agile. Chacun s’est intéressé à un sujet spécifique, puis leurs travaux ont été mis en commun. De nombreuses expérimentations ont ponctué la 2e phase du projet pour valider les concepts et déterminer les axes de progrès.

« Nous avons progressivement amélioré le système pour obtenir un résultat fonctionnel. Même s’il reste perfectible nous avons pu valider les concepts physiques. »

Projet mouillage écologique

Projet Mouillages écologiques

Proposé par la start-up lorientaise Temano, le projet portait sur l’étude de lignes de mouillage innovantes dont les avantages sont multiples : l’ancrage est écologique (le mouillage élasto-textile n’abîme pas les écosystèmes à l’instar des chaines en acier qui raguent les fonds), il présente une meilleure tenue dans le temps (ne rouille pas) et est moins complexe à remplacer.

L’objectif du projet était de comprendre et mesurer la résistance de la partie en caoutchouc aux efforts (cycles de marées) dans le temps (nombre de cycles total = fatigue).

 « L’une des difficultés de ce projet a été de simuler le système dans le logiciel d’éléments finis Abaqus : le caoutchouc est un matériau non linéaire donc difficile à modéliser et les efforts locaux sont complexes. Nous aurions aimé en faire plus. Mais il nous a permis de progresser à la fois sur le plan technique et sur la gestion de projet ».

Les travaux réalisés par Mathieu et Yohann, seront poursuivis pour une meilleure compréhension des phénomènes.

étudiants projet Cinclus

Projet Cinclus : robot sous-marin volant

L’objectif de ce projet était de concevoir et fabriquer un robot autonome capable de parcourir de longues distances sous l’eau puis de remonter à l’air libre et de voler. Au cours de sa mission le robot doit être capable de capter des données puis de les transmettre.

« La robotique est une discipline qui associe de nombreux domaines d’expertise et dans ce projet nous en avons abordé beaucoup : la conception et la fabrication mécanique incluant de la mécanique des fluides mais aussi l’électronique embarquée, la programmation en python, la gestion des capteurs… »

Les étudiants ont d’abord développé un premier prototype de robot qui présentait de belles performances sur l’eau, mais était instable en vol. « Nous avons décidé de modifier la géométrie de l’appareil pour le second prototype. Nous nous sommes appuyés sur les équipements de l’école pour le fabriquer : découpe de la mousse au fil chaud, usinage, fabrication additive… »

Plusieurs tests ont été ensuite réalisés pour tester les performances du robot. Malgré quelques problèmes d’étanchéité le robot a démontré ses performances.

C’est un projet très valorisant et formateur. Lors des entretiens de stage, les recruteurs ont apprécié notre implication dans ce projet et l’étendu du travail réalisé.

Le projet devrait se poursuivre l’an prochain avec le développement d’algorithmes qui permettront notamment d’automatiser le système et de traiter les données.

étudiants Stellantis brevets

Projet optimisation d’une chaîne de production automobile et dépôt de brevet.

Au cours du 3e semestre, les élèves-ingénieurs du domaine mécanique ont travaillé, en groupe, sur l’optimisation d’une chaîne de production automobile. Le but était de développer un système robotisé permettant d’installer sur une même chaîne différents types de pavillons (toits de véhicule) grâce à un outil polyvalent.

Au 4e semestre, Albi et Serge, ont analysé l’ensemble des propositions faites par les étudiants lors du précédent semestre. Huit projets ont été retenus. Parmi eux, l’entreprise Stellantis en a retenu 5 dont les innovations pouvaient potentiellement être brevetées.

« Pour ces 5 concepts, nous avons rédigé des intentions de brevets. C’est une première étape dans la création d’un brevet. Ces documents seront ensuite soumis à un ingénieur brevets qui va analyser les concepts et vérifier qu’ils sont brevetables ».

En parallèle, les étudiants ont travaillé sur la proposition d’un nouveau système qui rassemblait les meilleurs sous-ensembles. « Nous avons poursuivi le travail sur les sous-ensembles et défini les composants. La solution technologique retenue a ensuite pris la forme d’une maquette numérique. »