

Organisé par la Société des Ingénieurs de l’Automobile, le concours propose 4 épreuves : une épreuve libre et 3 épreuves sur piste (parcours urbain, parcours autoroutier, stationnement sur parking).
Sur le campus de Brest, 6 étudiants ont travaillé ensemble dans le cadre de leur projet industriel de 2e année. Samuel, en 2e année de formation d’ingénieur généraliste, spécialité robotique autonome :
Comprendre comment fonctionnent les algorithmes qui nous transporteront peut-être demain, et tenter de les reproduire est une expérience très enrichissante.
Après une première prise en main du véhicule et des travaux réalisés l’an passé pour le challenge, les étudiants se sont concentrés sur le développement d’algorithmes de détection et de contrôle, l’assemblage des différents codes et enfin la réalisation de tests et des derniers ajustements afin de participer aux épreuves « autoroute » et « parking ». A quelques jours du challenge, l’équipe est fière d’avoir validé les premiers tests :
Nous avons réussi à faire le tour de la piste d’athlétisme de l’école avec la voiture de manière totalement autonome. La voiture s’est arrêtée devant un piéton à une vitesse de 15km/h !
Sur le campus de Paris Saclay, ce sont 13 élèves-ingénieurs qui se sont investis dans ce projet dans le cadre du projet ingénieur en équipe (PIE). Ryan, en formation d’ingénieur généraliste :
Le challenge offre l’opportunité de découvrir davantage les rouages de l'automobile du futur, à l'heure où des véhicules se déplacent déjà sans intervention de conducteur.
Au terme du projet l’équipe a réalisé une simulation permettant de déterminer la trajectoire à prendre par le véhicule dans le parking pour atteindre sa place de stationnement prédéfinie. Des travaux sur la détection de personnes, véhicules, objets ont également été menés.
Le 22 mai, deux étudiants brestois, un enseignant et le véhicule autonome seront présents sur le circuit :
Nous abordons le challenge avec excitation mais aussi appréhension. C’est une chance de pouvoir présenter nos résultats à des professionnels du secteur mais nous sommes également conscients qu’il y a un risque que tout ne fonctionne pas comme nous l’avons prévu. Nous espérons réussir au mieux le challenge et permettre aux étudiants qui reprendront la suite de nos travaux l’an prochain d’avoir une base de travail propre et claire afin que le véhicule soit optimisé au maximum ».