paysage

Pouce d’Or : le concours d’autostop réalisé par les élèves-ingénieurs

Vie Étudiante
Mi-octobre se déroulait le Pouce d’or, un défi étudiant dont l’objectif est de se rendre le plus loin possible en stop et de revenir à son point de départ en 48 heures maximum. 15 binômes, étudiants à l’ENSTA Bretagne ont participé à cette édition. Rencontre avec les deux binômes qui ont parcouru la plus grande distance.

Hadrien et Louis-Marie : Pays-Bas

Dès le départ, Hadrien et Louis-Marie avait un seul objectif : rejoindre les Pays-Bas.
Au départ de Brest à 8h le samedi matin, les deux étudiants sont parvenus à atteindre Rotterdam le dimanche matin vers 11h.  Rennes, Caen, Porte de la Chapelle, Mons… les étapes étaient nombreuses avant d’atteindre Rotterdam, mais le but est atteint avec beaucoup de fatigue et une grande fierté.

Très souvent, nous réalisions de petits trajets. Les personnes étaient intriguées par notre aventure, ce qui donnait lieu à un certain nombre de questions.  Pour faire passer le temps, nous échangions des anecdotes avec les conducteurs ou nous nous reposions. 

« Nous dressons un bilan très positif de cette expérience. Nous n’avions jamais fait de stop auparavant. C’est une aventure un peu stressante, mais c’est rassurant d’être à deux. Nous sommes fiers d’avoir parcouru plus de 2000 km en un week-end en stop.  Bien que le manque de sommeil se fasse parfois ressentir, cela ne nous a pas empêché de profiter des paysages des trois pays que nous avons traversés (France, Belgique, Pays-Bas) ! »

Lancelot et Colin

Lancelot et Colin : Portugal 

Brest, Nantes, Niort, Bayonne… Pour Lancelot et Colin ces quelques grandes étapes avant d’arriver à Vilar Formoso au Portugal étaient propices aux belles rencontres. Lors du trajet aller, les deux étudiants ont covoituré avec Laurent, un homme d’affaires ancien auto-stoppeur à la vie très mouvementée !  De nombreux sujets de conversation évoqués (vie de famille, carrière professionnelle et astuces pour faire du stop), les étudiants en garde un très bon souvenir.
Le deuxième trajet que les deux étudiants gardent en mémoire est celui avec Louise, une femme de 87 ans pour qui « prendre des jeunes en autostop est un geste normal. » Au vu de son âge, elle explique « ne plus avoir peur de grand-chose. » Au-delà des rencontres, Lancelot et Colin sont allés de découvertes en découvertes…

Nous avons pu expérimenter le fait que le stop fonctionne moins bien avec une pancarte. À l’heure qu’il est, notre carton se trouve probablement toujours au McDonald's de la gare de Bordeaux… Autre constat, les Espagnols et Portugais ne sont pas des amateurs de stop, en revanche, la Bretagne est une région où cela fonctionne bien. Et enfin, nous nous sommes aperçus que la majorité des personnes qui nous prenait en stop était soit des personnes qui en avaient déjà fait, soit des parents inquiets ! 
 

etudiant

Les bonnes pratiques de l'auto-stoppeur selon nos étudiants : 

-    Mettre des vêtements imperméables 
-    Éviter de renverser son café dans la voiture d’un inconnu
-    Ne pas prendre trop de nourriture
-    Éviter de consommer 200g de pâté en une fois
-    Voyager léger