

Taxe d'apprentissage et CSA : Soutenez une jeunesse qui s'investit !
Antonin Raffarin :
En 4 années, une dizaine de projets ont déjà pris leur envol ou sont sur le point de le faire, sur la vingtaine d’idées incubées. L’incubateur est avant tout un cadre favorable pour permettre la concrétisation de la création d’une entreprise.
Une dizaine de porteurs de projet y sont accueillis simultanément. Soutenus, guidés, conseillés, ils ont aussi accès aux réseaux scientifiques et économiques de l’école. Le tout doit favoriser leur envol. L’accompagnement proposé permet la progression étape par étape en validant avec les startupers tous les points qui précèdent la création d’une entreprise : idée, marché, levée de fonds, prototypage, business plan… L’échec, l’abandon, la transformation du projet font aussi partie de la vie des start-ups.
Antonin : ENSTARTUPS a aussi pour mission d’insuffler l’esprit startuper aux étudiants et de les former à l’entrepreneuriat. Cela englobe des étapes de découverte pour tous et différentes possibilités d’approfondissement pour les plus motivés. Parfois, dès la rentrée, de nouveaux élèves viennent me voir en ayant déjà cette envie d’entreprendre. Et le plus souvent c’est en expérimentant la création d’entreprise durant leur formation et les compétitions étudiantes qu’ils développent leur curiosité, leur créativité et imaginent de nouveaux services ou produits. Certains iront jusqu’à transformer l’idée en aventure entrepreneuriale. Ce fut notre cas à moi et mon collègue Thomas. En revenant d’un stage d’étude en Asie, nous avons eu l’idée d’INOBO. L’entreprise a été incubée sur le campus et a pris son envol en 2018 (rachat par une autre entreprise du domaine).
Antonin : C’est variable. On fait un point complet avec les porteurs de projets 2 à 3 fois dans l’année. Et selon la qualité de la progression, le potentiel de succès ré-évalué avec eux. On les aide à franchir les étapes suivantes, à prendre leur envol ou à interrompre l’aventure.
Animateur de l’incubateur depuis 2017, j’y ai suivi une vingtaine de projets, faisant de superbes rencontres et un tiers des idées ont abouti. Je félicite tous ces entrepreneurs qui ne manquent pas d’audace et de ténacité.
Antonin : Oui, plusieurs. FIL&FAB, GWILEN, TRASH SURFBOARDS, IANIRA, ORPHIE sont 5 exemples de startups du domaine maritime qui ont naturellement choisi l’incubateur de l’ENSTA Bretagne et nos liens privilégiés avec la mer pour créer des solutions innovantes. Leurs raisons d’être : réduire les impacts environnementaux ou faciliter l’exploration sous-marine.
Réduire l’impact c’est aussi le sujet d’UMOJA avec ses baskets 100% végétales.
Antonin : Les projets en création relèvent de trois domaines : maritime, développement durable et santé.