
Le 1er défilé de l'ENSTA fusionnée
L’ENSTA est une des trois écoles d’ingénieurs sous tutelle de la DGA, avec l’École polytechnique et ISAE-Supaero. L’école diplôme plus de 500 ingénieurs par an sur ses campus de Paris-Saclay à Palaiseau et de Brest, dont une cinquantaine d’ingénieurs militaires formés pour conduire les programmes d’armement au sein de la DGA, majoritairement du corps des IETA, que complètent quelques ingénieurs de l'armement (IA).
Les élèves IETA de l’ENSTA défilent tous les 2 ans depuis 2021. Ils suivent leur formation d’ingénieur après 2 ans de classes préparatoires. C'est un parcours en 4 ans composé d'une année d’immersion dans les forces, appelée « année 0 », puis d'une année de formation générale sur le campus de Brest de l'ENSTA, suivie de 2 années de spécialisation sur l'un des 3 campus : les campus de l’ENSTA à Brest ou à Paris-Saclay (Palaiseau) ou le campus de l’ISAE-Supaero à Toulouse. Les spécialités proposées sont étendues et forment à l'ingénierie de conception des systèmes de défense navals, terrestres, aérospatiaux et cyber. Ces ingénieurs exercent des expertises variées et conduisent les programmes d'armement au sein de la DGA, en lien avec les entreprises de la Base industrielle et technologique de défense (BITD).
Pour Eric Jaeger, directeur général délégué de l’ENSTA qui défilera à la tête du détachement :
ENSTA Bretagne et ENSTA Paris ayant fusionné le 1er janvier 2025, ce défilé du 14 juillet sera le premier du nouvel établissement, avec un détachement comprenant principalement des élèves IETA en début de formation, c’est-à-dire qu’ils achèvent leur année "0” de formation humaine et militaire ou leur 1e année de formation d’ingénieur sur le campus de Brest. Malgré mes multiples participations c’est toujours une fierté de participer à cet événement, et un moment privilégié pour mettre en avant l’école et ses élèves.
A suivre, 4 élèves IETA de 1e année qui se préparent au défilé.
Ils font partie de la promotion qui sera diplômée en 2027, actuellement au grade d'aspirant 2e échelon, et viennent de toute la France

Eléanore
Née dans le Puy-de-Dôme où elle a vécu jusqu’à l’obtention de son baccalauréat scientifique, Eléanore réussit le concours d’accès à la formation d’ingénieur IETA en 2023. C’est pendant ses classes préparatoires à Toulouse qu’elle découvre cette formation, laquelle associe sciences de l’ingénieur et engagement au service des armées.
A mon arrivée à Palaiseau pour le début de notre formation militaire, j'étais surexcitée et en même temps stressée, car on se demande toujours où sont réellement nos limites. Mes proches m'ont toujours soutenue. Mon grand-père, n'ayant pas eu la chance d'intégrer l'armée, a vu en moi une sorte d'accomplissement de quelque chose qu'il n'a jamais pu avoir. Toute la famille est très fière de moi.

Thomas
Natif du Bas-Rhin, Thomas a déjà pas mal roulé sa bosse à travers le monde dans le sillage de son père militaire.
En lien avec le travail de mon père, je connaissais dans les grandes lignes le rôle de la DGA au sein du ministère des Armées. En revanche, j’ai découvert le parcours IETA et l’école en classes préparatoires, au cours du forum d’information « Grandes Écoles ». J’ai été séduit par la double fonction d’un IETA : militaire et ingénieur. Autrement dit, servir son pays tout en restant dans le domaine scientifique. L’année 0 de la formation IETA est un réel point fort. Elle permet de découvrir le fonctionnement, le quotidien, les enjeux et les besoins de l’armée choisie. C’est une expérience inédite pour un jeune de 20 ans.

Emma
Lors de vacances en Normandie, Emma, née en région parisienne, voit passer la Patrouille de France la semaine précédant le 14 juillet, un spectacle très impressionnant pour une enfant déjà passionnée d’aérospatial. En déménageant à Caen pour le lycée, elle passe beaucoup de temps sur les plages du débarquement. C’est dans ce contexte qu’en prépa, entourée d’amis passionnés, elle développe un grand intérêt pour le monde militaire, en plus de sa passion pour le spatial.
L’ENSTA, en plus de proposer une formation qui allie ingénierie et engagement militaire, m'a permis de réaliser un autre de mes rêves : celui de devenir pompier. L'année passée à la BSPP a été extrêmement enrichissante, humainement et techniquement.

Victor
Passionné d’informatique depuis la sixième, Victor est issu d’une famille d’enseignants originaire de Haute-Savoie. Les mois passés dans l'armée de l'air et de l'espace, à l'état-major de la BFSA (Brigade des forces spéciales air) durant son année d’immersion dans les armées lui ont notamment permis de passer le brevet de parachutiste militaire.
J'ai ainsi vu et utilisé du matériel opérationnel des armées, venant du centre DGA TA (Techniques Aérospatiales) de Toulouse que j'ai pu visiter.
Pratiquant l’escalade en compétition, il aime à s’entraîner sur les falaises des côtes bretonnes, qui selon lui n’ont rien à envier aux parois savoyardes en termes de technicité.