ENSTA Bretagne : Stéphane CSN DGA

Stéphane : expert en investigation numérique à la DGA

04 octobre 2023
Après ses classes préparatoires à Montpellier, Stéphane rejoint l’ENSTA Bretagne en tant qu’élève IETA (Ingénieur des études et techniques de l’armement) pour associer son intérêt pour l’informatique et le domaine militaire. Il exerce désormais à la Direction Générale de l’Armement comme expert en investigation numérique.
Stéphane
Diplômé en 2023
Expert en investigation numérique à la DGA

Pour quelles raisons as-tu rejoins l’ENSTA Bretagne et choisi le statut d’IETA ?

Petit, je voulais fabriquer des avions pour l’Armée de l’Air. Lorsque j’ai entendu parler d’ENSTA Bretagne à un forum des écoles, j’ai su que c’était la formation qui correspondrait le mieux à cet objectif.

Lors de mon année de découverte des armées, j’ai été affecté dans l’Armée de l’Air. J’ai beaucoup apprécié les différents apprentissages, c’était très formateur. Le fait d’être IETA m’a permis de m’émanciper tôt : j’étais financièrement indépendant à 19 ans. La formation d’IETA m’a permis de faire de très belles rencontres amicales et d’avoir des objectifs professionnels concrets et motivants.

Quelle voie d’approfondissement as-tu choisi ? 

J’ai toujours été intéressé par l’informatique. J’ai donc naturellement choisi la spécialité « Systèmes Numériques et Sécurité » en deuxième année qui est devenue « Conception de Systèmes Numériques  » en troisième année. Mon stage de première année au centre « Maîtrise de l’Information », à la Direction Générale de l’Armement n’a fait que confirmer mon intérêt pour la cybersécurité. 

Nous avons pu profiter de nombreuses interventions portant sur des domaines très spécifiques et ainsi avoir un panel très large du domaine. Cela m’a permis d’aborder mon travail avec du recul pour traiter beaucoup d’informations.

Où as-tu réalisé tes autres stages ?

J’ai réalisé mon stage de deuxième année en Allemagne. J’y ai découvert un nouveau mode de travail, des méthodes et une organisation différente. Pendant quatre mois, ma mission consistait à augmenter les capacités de traçage  dans un super calcultateur pour l’Université Otto-von-Guericke de Magdebourg. Pour la mener à bien, j’ai utilisé Visual Studio Code et codé en C. Ces recherches sont aussi des moyens de progresser dans d’autres domaines qui utilisent des super calculateurs, comme le centre de recherche sur le climat allemand.

Pour mon stage de fin d’études, j’ai travaillé sur le développement d’une IHM (Interface Homme Machine) sur Android Studio. Je devais créer un moyen de communication entre un lecteur de puce RFID et un humain via une tablette, pour cela je programmais principalement en Java. J’ai appris à travailler dans un grand  groupe avec des collègues très différents aux cultures variées, j’ai aussi appris à chercher l’information de différentes façons, c’était très enrichissant.

Quel projet de cours t’a le plus marqué ? 

J’ai beaucoup apprécié le projet de découverte des systèmes que nous avions en première année. C’est un projet qui nous permet de réfléchir sur d’autres sujets que sur les sciences dites « dures ». Pour ma part, je travaillais sur un projet de remplacement de la flotte des véhicules ENSTA Bretagne par une flotte électrique pour en étudier le bilan carbone entre autres. Nous avions tous des sujets très différents, ça nous a ouvert sur le travail des autres.

Côté vie étudiante, quel est ton meilleur souvenir à l’ENSTA Bretagne ?

J’ai beaucoup aimé le show du Gala aux Ateliers des Capucins en deuxième année. Ça fait partie des occasions où l’on peut voir toutes les autres activités des étudiants, notamment au niveau des clubs et associations. Je pense aux représentations des Pom-Pim ou encore au club musique, qui ont là l’occasion de montrer à toute l’école le fruit de leur travail. C’était également un moment idéal pour prendre des photos, une de mes passions.

Au cours de mes 3 années passées sur le campus, j’ai passé beaucoup de temps au club BD/Jeux. C’est un endroit accueillant dans lequel je me suis toujours senti à l’aise. L’ambiance est très détendue. Côté sport, j’étais président de l’AS Tennis de Table.

Un message à faire passer à des étudiants intéressés par l’école ?

Il ne faut pas avoir peur de vouloir apprendre. Les enseignants sont ouverts à la discussion et peuvent aussi nous apporter leur aide sur des sujets comme les clubs et associations de l’école. Faire une école d’ingénieurs, c’est plus que juste aller en cours !