Maxime doctorant en pyrotechnie

Maxime, doctorant en pyrotechnie à l’Office National d’Etudes et de Recherches Aérospatiale

14 décembre 2022
Originaire de Tours, Maxime a intégré l’ENSTA Bretagne après une prépa PSI. Après trois années d’études d’ingénieurs en pyrotechnie, il poursuit ses études en thèse où il étudie la simulation d’injection de carburant dans les moteurs de fusées : un projet en totale adéquation avec le projet professionnel qu’il envisageait avant d’intégrer l’école.
Maxime
Diplômé en 2022
Doctorant en pyrotechnie

Pourquoi as-tu choisi la spécialité pyrotechnie ?

J’ai choisi l’ENSTA Bretagne pour la spécialité Pyrotechnie, car je souhaitais travailler dans le domaine du spatial. C’est une spécialité qui est très complète, j’ai développé beaucoup de compétences dans le domaine de la combustion, la mécanique des fluides appliquée à la propulsion.
 

Quel regard portes-tu sur ta formation à l’ENSTA Bretagne ?

L’ENSTA Bretagne offre beaucoup d’opportunités, je conseille à tous les étudiants de s’en saisir, notamment au niveau des stages et des semestres à l’étranger. Pour ce qui est de la formation, je recommande vivement la spécialité pyrotechnie, c’est une formation très intéressante et complète qui ne se résume pas uniquement à la conception et à l’envoi de missiles.

Où as-tu réalisé ton stage de fin d’études et dans quel domaine ?

Sur les conseils d’un enseignant, j’ai réalisé mon projet de fin d’études (PFE) au laboratoire ICARE - CNRS d’Orléans. Avec la directrice de l‘Institut de Combustion Aérothermique, Réactivité et Environnement, nous avons déterminé mon sujet, c’est ainsi que j’ai pu réaliser un stage expérimental durant lequel ma mission était de mesurer différentes vitesses de flammes dans le but de prévenir des accidents en centrale nucléaire, tel que celui de Fukushima.
Cette expérience m’a marquée pour plusieurs raisons. Premièrement, j’ai eu la chance de faire de l’expérimental, ce que je n’aurais pas pu faire ailleurs, car tous les centres de recherches ne disposent pas des infrastructures adaptées. Deuxièmement, j’ai eu l’opportunité de participer à une conférence internationale à Naples pour présenter un poster sur mes différents travaux et expérimentations, j’en garde un excellent souvenir ! 

As-tu apprécié Brest et la vie étudiante ? 

J’étais content d’être à Brest, je trouve que c’est une ville dynamique, parfaite pour la vie étudiante. La mer et la possibilité d’y faire des activités nautiques rendent cette ville très attractive. Une fois arrivé à l’ENSTA Bretagne, j’ai intégré le Bureau des Arts où j’ai notamment pu apporter ma contribution pour l’organisation de l’intégration.

Où travailles-tu aujourd’hui ? 

Depuis septembre 2022, j’ai débuté une thèse à l’ONERA (Office National d’Etudes et de Recherches Aérospatiale) à Paris en lien direct avec le CNES. Pendant ces trois années, mes travaux de thèse porteront sur la simulation d’injection de carburant dans les moteurs de fusées. Le thème exact est « Dynamique et instabilités de combustion d’une flamme swirlée Lox/méthane en conditions d’injection transcritiques dans les moteur-fusées ».
Je suis entré à l’ENSTA Bretagne avec l’ambition d’intégrer l’univers du spatial. On peut dire aujourd’hui que l’objectif est atteint !