Angélique

Angélique : Ingénieure environnement maritime

19 janvier 2023
Après un bac+5 en environnement côtier et océanique, et près de 20 ans d’expériences professionnelles, Angélique a décidé de se former à l’ENSTA Bretagne afin d’intégrer le secteur des énergies marines renouvelables. Un choix mûrement réfléchi qui lui a permis d’intégrer ce domaine passionnant, en plein essor.
Angélique
Diplômée en 2022
Ingénieure environnement maritime

Quel a été votre parcours avant d’intégrer l’ENSTA Bretagne ?

Pendant une vingtaine d’années, j’ai accumulé les expériences professionnelles notamment aux Antilles, à Monaco ou encore en Suisse. J’ai travaillé quatre ans à mon compte en Martinique dans l’environnement marin en tant que consultante indépendante. J’ai travaillé sur une problématique de gestion de la ressource halieutique (« effet réserve » sur les poissons). Mes missions étaient variées : travail de terrain (avec beaucoup d’interventions en plongée), analyse des données, rédaction des rapports, travail en concertation avec les parties prenantes (Direction des Affaires Maritimes, Comité régional des pêches…) J’ai par la suite exercé sept ans au Musée Océanographique de Monaco où j’ai occupé le poste d’adjointe au responsable de l’Aquarium et de responsable de projets. Puis, j’ai travaillé en Suisse au lancement d’une structure. 

Pourquoi avoir choisi d’intégrer le Mastère spécialisé Expert en Energies Marines Renouvelables ?

Malgré mes expériences dans le milieu marin et mes compétences en pilotage de projets transdisciplinaires, il me manquait un « petit plus » pour exercer dans le milieu des énergies marines renouvelables (EMR). C’est donc naturellement que je me suis tournée vers l’ENSTA Bretagne, qui propose la formation de référence dans le domaine, la plus ancienne avec un niveau technique très élevé.
Avant d’intégrer cette formation, j’avais quelques inquiétudes quant à ma capacité à suivre les cours. J’ai échangé avec des diplômés de la formation qui m’ont rassurée. Je dois également beaucoup à Jean-Yves Pradillon, le responsable de la formation, puisque c’est lui qui a sélectionné ma candidature et qui m’a fait confiance. 

Où avez-vous réalisé votre stage de fin d’études

J’ai intégré Créocéan, un bureau d’études spécialisé en environnement marin et océanographie, situé à La Rochelle, pour travailler sur un sujet passionnant : une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage auprès de l’Etat pour la réalisation de l’état actuel de l’environnement dans le cadre de différents projets de parcs éoliens en mer. Il s’agissait notamment de suivre les études initiales menées sur les différents compartiments de l’écosystème (poissons, oiseaux, mammifères marins…) et du milieu physique (qualité de l’eau, qualité des sédiments, bruit sous-marin…).

Et aujourd’hui ? Quel emploi occupez-vous ?

Début octobre, j’ai rejoint le groupe Néodyme comme ingénieure environnement maritime. Le cœur de métier de Néodyme, fondé en 2004 et transformé en SCOP en 2020, est centré sur l’évaluation et la maîtrise des risques industriels et professionnels ainsi que des impacts environnementaux, dans toutes les phases d’activités de ses clients (conception, construction, exploitation, maintenance et démantèlement).

Depuis quelques années, Néodyme est devenu un acteur majeur en France dans les énergies renouvelables, notamment marines (EMR). Les prestations proposées se font en assistance technique ou en bureau d’études. Ma mission au sein de la structure est de développer l’activité en lien avec les aspects environnementaux des projets EMR.

Que retenez-vous de votre formation à l’ENSTA Bretagne ? 

Cette formation dédiée aux énergies marines renouvelables représente une expérience très enrichissante. Je la recommande à toutes les personnes qui souhaitent travailler dans le milieu des EMR. C’est une formation très reconnue qui ouvre beaucoup de portes. J’ai pu échanger avec plus de 80 intervenants lors de mon cursus ce qui m’a permis de développer mon réseau professionnel. Je vois cette formation comme une boite à outils, grâce à laquelle chaque étudiant peut construire son propre chemin. Le secret, c’est d’être proactif.