ENSTA Bretagne : accord de double diplome avec Adélaide

Signature d'un accord de double diplôme avec l'Université d'Adélaïde

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Mercredi 2 mai, Pascal Pinot, Directeur de l’ENSTA Bretagne, grande école d’ingénieurs située à Brest, et Peter Rathjen, Président de l’Université d’Adélaïde, en Australie du Sud, ont signé, en présence d’Emmanuel Macron, Président de la République Française, l’accord de double diplôme qui officialise la création d’une filière de formation commune aux deux établissements dans le domaine du génie maritime.

Ce cursus franco-australien de double master ouvrira à la rentrée 2018 pour répondre à une forte demande de compétences en conception de systèmes navals. Faisant suite au lancement du programme de réalisation de 12 sous-marins en Australie par Naval Group, ce programme offre aux deux pays de grandes possibilités de développer les compétences dans les industries mondiales du domaine maritime et du naval de défense en particulier. 

Le cursus prévoit des périodes de formation à l’ENSTA Bretagne et à l’Université d’Adélaïde, sur des thèmes complémentaires, visant à acquérir de solides compétences en génie maritime, qui intéressent de nombreuses entreprises, en France et en Australie.

Pascal Pinot a souligné l’importance stratégique de cet accord qui vient s’articuler avec le programme de futurs sous-marins australiens.

« Le master génie maritime et sous-marins va permettre de conforter l’effort permettant de créer les compétences nécessaires à la réalisation du programme en Australie. Je me réjouis de sa conclusion avec l’Université d’Adélaïde qui fait écho à la coopération qui se développe entre nos deux pays ».

Accompagner la montée en compétences dans le domaine des navires de surfaces et sous-marins

La construction du premier sous-marin en Australie devrait débuter entre 2022 et 2023.  Elle nécessite, dès maintenant, un accompagnement spécifique par la formation de spécialistes en ingénierie maritime, préparés à intégrer cet ambitieux programme. L’Université d’Adélaïde et l’ENSTA Bretagne, toutes deux reconnues pour leur expertise dans ce domaine, ont souhaité associer leurs compétences pour former ces futurs ingénieurs français et australiens.

Des étudiants français et des étudiants australiens participeront à ce programme

Le programme cible des étudiants de master 1 qui souhaitent se spécialiser en ingénierie maritime et des professionnels cherchant à améliorer et étendre leurs compétences. A la rentrée 2018, 10 étudiants intègreront ce programme, 5 français et 5 australiens, sélectionnés par les deux établissements. A terme, une quarantaine d’élèves devraient être formés chaque année.

Un programme en 3 semestres en France et en Australie

Ce nouveau programme qui ouvrira dès septembre prochain sera organisé en 3 semestres. En septembre, les étudiants feront leur rentrée à l’ENSTA Bretagne à Brest. Ils suivront un cursus en anglais comprenant notamment des enseignements en hydrodynamique navale, dynamique des fluides et méthode de conception navale. De février à juillet 2019, la formation se poursuivra à l’Université d’Adelaïde dans les domaines de la propulsion, des capteurs ou encore de l’intégration des systèmes de combat. Elle se conclura par un stage de fin d’études d’août à janvier 2020.

Une collaboration internationale 

Ce développement partenarial répond également à la logique d'internationalisation des formations maritimes et de l'enseignement supérieur. La dimension multiculturelle des deux campus est un atout majeur pour attirer les meilleurs étudiants.

Perspectives de carrière

La qualification spécialisée en génie maritime ouvrira à des carrières qui correspondent aux besoins des employeurs tels que les industriels de la défense et leurs fournisseurs. L'ENSTA Bretagne participe au travers de ce programme à l’effort du ministère des armées, dont elle est une école sous tutelle, pour accompagner la coopération entre la France et l’Australie. Il permettra également aux entreprises de l'Australie du Sud de se positionner sur les nombreux projets de défense liés à la mer qui seront lancés localement au cours des 20 à 30 prochaines années, y compris sous-marins, frégates, offshore.